« Les paradoxes du rumen » : entretien avec Camille Paulhan

Les paradoxes du rumen

Par Camille Paulhan

À l’origine, il y a une discussion avec Estefanía Peñafiel Loaiza, au cours de laquelle nous évoquons, pêle-mêle, la sonorité de la mastication, le pélican qui – selon la légende – s’arrache les chairs pour nourrir ses enfants, les glandes sudoripares qui excrètent de légères traces par les dermatoglyphes. Ces récits, qui témoignent d’une vision transfrontalière du corps, parcourent plusieurs œuvres de l’artiste, et notamment la série intitulée cartographies, entamée en 2008, et pour laquelle elle a travaillé à partir de l’ouvrage d’Henri Michaux Ecuador (1928). C’est autour de ces questions que j’ai souhaité l’interroger, en prenant appui sur les cartographies et sur des projets en cours et peut-être encore à venir.

Entretien publié dans Possible, revue critique d’art contemporain, nº 2, printemps 2018, p. 58-65.

Consultable sur le site : https://www.revuepossible.fr/accueil-possible-2-printemps-2018

 



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