cartografías (serie)

sin título (paisaje)

2008, vídeo HD (1 min 55)

Plano fijo de una frase manuscrita extraída del libro Ecuador de Henri Michaux : « l’horizon d’abord disparaît ». Mi mano entra en cuadro y al mismo momento que escribe las palabras, las borra al contacto con la pluma.


prefacio a una cartografía de un país imaginado

2008, instalación, 2 vídeos sincronizados (103 min 56), dimensiones variables/

Trabajo realizado a partir de mi lectura de Ecuador, el diario de viaje escrito por Henri Michaux en 1929 tras su visita a mi país. Para realizar esta obra reescribí al revés (desde el fin hacia el inicio, de derecha a izquierda y de abajo hacia arriba) un capítulo del libro. Dos cámaras filmaron en simultáneo mi mano mientras escribía sobre el papel, una en plano general y la otra en plano cerrado. Este material fue luego editado al revés, de manera que el video produce la impresión de que la pluma retira la tinta en lugar de depositarla, desapareciendo el texto conforme recorre las palabras, hasta dejar las páginas enteramente blancas.


cartografías 1. la crisis de la dimensión

2010, vídeo HD (18 min 40) /

Un libro abierto reposa sobre una mesa. La página de la derecha no tiene texto impreso. Una mano entra en cuadro y recorre la página en blanco con las yemas de los dedos cargados de tinta. Al rozar la página, la tinta se imprime en la superficie, haciendo aparecer el texto que faltaba. Este video forma parte de una serie de trabajos que toman por objeto el libro de Henri Michaux Ecuador (1929).


cartografías 2. allí sopla un viento terrible

2015, vídeo HD (3 min 10), sonido


Extraído del libro Ecuador 1929 de Henri Michaux, el poema « Je suis né troué » es recitado hasta perder el aliento. El video muestra las diversas tentativas de declamar hasta el final de cada estrofa sin retomar la respiración y expirando al mismo tiempo el humo de un cigarrillo, recomenzando de la misma manera cada estrofa. En el montaje, las tomas de seis intentos sucesivos fueron sobrepuestos, de tal manera que el perfil se desdobla, se multiplica, y las voces se montan una sobre otra, formando una especie de canon a seis voces.


cartografías 3. un nombre es un objeto a desprender

2016, serie de 12 fotografías b/n 58 x 87 cm

Una serie de manos con la punta de los dedos impregnadas de tinta. Al mirar de cerca se descubre un texto inscrito en la yema de los dedos. Ciertas imágenes permiten leer un fragmento de frase, mientras que en otras la sobreposición de palabras torna al texto ilegible.

Parte de la serie “cartografías”, el texto que impregna los dedos corresponde a un capítulo entero del libro Ecuador de Henri Michaux (1929).





cartographies 4. náusea

2016, 2016, video díptico HD (11 min 20), sonido

En la primera pantalla, la cámara sigue a una mano que retira cuidadosamente pedazos de papel impreso del interior de la boca de la artista, con los cuales luego reconstruye una página del libro « Ecuador » (Michaux 1929). La segunda pantalla presenta un plano fijo del libro abierto, donde vemos reconstruirse la página y el texto con los retazos de papel regurgitado.


cartographies 5. pan para el viajero

2016, serie de 3 fotografías en color 33 x 55 cm


cartographies (série)

  cartographies

« L’Équateur imaginé par Estefanía Peñafiel Loaiza n’est ni un pays ni une carte, mais plutôt un texte qui prend le relais de l’un et de l’autre. Le texte, objet de l’artiste, est un territoire vécu. Écrit en 1928, le journal Ecuador est une feuille de route qui dérive entre des cartes, des atlas, des encyclopédies, des albums et des dictionnaires, à la fois peints, troués ou coupés par l’artiste et où chaque page porte une couche géologique. « La terre de l’Équateur est friable. Il arrive qu’elle s’ébranle, cède, s’écroule. », écrit Michaux le 28 Février 1928. D’après l’Ecuador, l’artiste transforme le territoire du texte en situation de lecture. Ces cartographies ouvrent des hypothèses sur un lieu inventé par Michaux, qui est en fait un territoire littéraire. […] Estefanía Peñafiel Loaiza accueille le corps de Michaux comme celui d’un ennemi digne de respect, puis prend le relais du poète, saisissant les inspirations et les expirations, les systoles et les diastoles, les basculements de la prose aux vers et vice-versa […] L’artiste produit une ellipse à l’intérieur d’une ellipse, en creusant dans les livres la notion de ligne qui est son objet. A chaque œuvre, la ligne imaginaire est mise en question. Chaque partie de la cartographie d’Estefanía Peñafiel Loaiza rend de plus en plus réelle la dimension de cette ligne. »

Eduardo Jorge de Oliveira, « Pays d’encre, lignes des mots : l’Ecuador d’Estefanía Peñafiel Loaiza », 2017.


sans titre (paysage)

2008, vidéo HD (1 min 55)
https://player.vimeo.com/video/131075858

Plan fixe sur une feuille de papier où a été écrit à la main un extrait du livre Ecuador d’Henri Michaux : « l’horizon d’abord disparaît ». Ma main entre dans le cadre et, comme en écrivant, efface le texte au contact de la plume.


préface à une cartographie d’un pays imaginé

2008, installation, 2 vidéos synchrones (103 min 56), dimensions variables /

J’ai réécrit à l’envers (de la fin au début, de droite à gauche et du bas vers le haut) le premier chapitre d’Ecuador , le journal de voyage d’Henri Michaux dans mon pays en 1928. La vidéo de cette réécriture est projetée à l’envers : on voit donc ma main en train d’« enlever » le texte au moment où elle l’écrit, laissant les pages blanches après son passage. Une vidéo montre l’action en plan fixe en plongée, l’autre, tournée simultanément en plan rapproché, montre la disparition du texte, lettre après lettre, mot après mot, au contact du stylo.


cartographies 1. la crise de la dimension

2010, vidéo HD (18 min 40) /

Un livre ouvert repose sur une table. La page de droite ne comporte pas de texte. Ma main entre dans le cadre et parcourt la page blanche avec le bout des doigts tachés d’encre. Au toucher, l’encre imprègne la feuille et fait apparaître le texte qui manquait : un chapitre du livre d’Henri Michaux Ecuador (1929) intitulé «La crise de la dimension».


cartographies 2. il y souffle un vent terrible

2015, vidéo HD (3 min 10), son

Je récite le poème « Je suis né troué », un autre extrait du recueil Ecuador (1929) d’Henri Michaux jusqu’à en perdre le souffle. Je tente de parvenir au bout des strophes sans reprendre la respiration tout en expirant la fumée d’un cigarette, et je recommence après chaque strophe. Au montage, les prises de vue de ses six tentatives successives ont été assemblées, de sorte que l’image du profile se dédouble, se multiplie, et les voix se recouvrent pour former un canon à six voix.


cartographies 3. un nom est un objet à détacher

2016, 12 photographies n/b 58 x 87 cm

Les bouts de mes doigts s’imprègnent des mots issus d’un chapitre du livre Ecuador (1929) d’Henri Michaux.




cartographies 4. nausée

2016, diptyque vidéo HD (11 min 20), son

Vidéo sur deux écrans synchrones. Dans l’image à gauche, des morceaux de texte imprimés surgissent de ma bouche, comme dans un acte de régurgitation ; dans l’image adjacente, je reconstitue avec ces fragments les pages manquantes d’un chapitre du livre Ecuador (1929) d’Henri Michaux.


cartographies 5. pain destiné au voyageur

2016, 3 photographies couleur 33 x 55 cm




cartografías 6. cordillera

2016, instalación, papel, clavos grabados, luz, 210 x 85 x 85 cm.



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